CHRONIQUE #2
Fahrenheit 451
Auteur :
Ray Bradbury
Editeur : éditions Folio ( SF )
Parution :
1995
Pages :
236
Prix :
5,90 euros
Quatrième
de couverture
451
degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre
s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Le
pompier Montag se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui
ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un
bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux
criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue
son passé.
Avis
J'avais
vu le film, il y a plusieurs années et c'est ce qui m'a poussé à
découvrir le livre. Je trouve ce classique, vraiment intemporel. Il
devrait être lu au moins une fois par tous. L'idée du pompier
pyromane me plaît beaucoup. Cette dystopie qui a été écrite il y
a plus de soixante ans, traite de sujets qui sont encore aujourd'hui
d'actualité. Il nous permet de nous questionner et de réfléchir
sur la société qui nous entoure. Il nous montre comment une société
totalitaire peut pousser à
l'endoctrinement et nous faire perdre tout esprit critique de ce qui
nous entoure. Il
nous apprend qu'il faut vraiment se battre pour garder notre liberté
d'expression et à quel point c'est important de lutter pour ses
droits, pour pouvoir débattre de nos idées, lire et voir ce que
l'on souhaite. Il décrit également comment les médias et leurs
propagandes peuvent avoir de l'influence sur l'homme à tel point
qu'il en oublie de regarder autour de lui. Comment l'esprit humain
est facile à manipuler. On ressent vraiment le mal-être de ces
gens, qui ne savent pas pourquoi mais ne sont pas pleinement heureux.
L'écriture est un peu étouffante, il y a beaucoup d'informations et
à un rythme effréné comme l'atmosphère de cette ville, on sent
que l'on est dans un monde imprégner de l'industrie et de la société
de consommation. Ray Bradbury
était un visionnaire, il lançait déjà un avertissement contre
tous ces dangers. Ce livre n'est pas un coup de coeur, je trouve
qu'il a des longueurs et ce n'est pas un livre facile à lire mais en
même temps son but n'est pas d'être une lecture pour se vider
l'esprit mais bien un livre pour nous pousser à réfléchir.
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