CHRONIQUE #11
La mare au diable
Auteur
: George
Sand
Editeur :
Librio
Parution :
2009
Pages :
123
Prix
:
2 euros
Quatrième
de couverture
Germain
doit traverser la forêt afin de rejoindre, dans le village voisin,
la femme qui lui est destinée. Sous la lune blafarde, il se perd.
Quel est ce charme puissant qui le retient prisonnier? Marie, la
jeune bergère qui l'accompagne, le subjugue : elle n'est tout à
coup plus l'enfant qu'il connaissait. Que s'est-il passé pour que,
dans ces ténébres, le jeune homme perde ses esprits et la raison de
son voyage? Il ne retrouvera son chemin qu'au lever du jour...
Avis
Il
faut savoir que l'on peut découper ce livre en trois parties. La
première partie du roman repose sur la description d'une gravure
d'Hans Holbein : Le laboureur (1538)
et
de la vision qu'il a de celui-ci, ce qu'il lui inspire.
Il parle de
la dureté du labeur, de la vie paysanne qui à l'époque était
difficile, et pour terminer la mort. L'histoire principale, est celle
de Germain laboureur, veuf et père de trois enfants. Ces
beaux-parents lui conseillent de se remarier afin d'avoir quelqu'un
pour l'aider aux champs et élever ses enfants. Il accepte donc de
rencontrer une femme qui elle aussi est veuve, possède une fortune
et est à la recherche d'un nouveau mari. Il part donc à Fourche la
rencontrer, il emmène avec lui la petite Marie, qui part dans une
ferme non loin pour y travailler en tant que bergère. Dans la forêt,
Germain va se rendre compte que la petite Marie est à présent une
jeune femme et possède beaucoup de qualités. Les descriptions des
paysages ont une place importante dans l'histoire, George Sand les
décrits de façon très idéaliste et parle de la beauté des
campagnes. Le passage où ils sont dans la forêt et vraiment celui
que je préfère, je l'ai trouvé féérique. On est envouté par
l'ambiance, on se retrouve happé par l'atmosphère de la forêt,
très mystérieuse. Le petit reproche que l'on peut faire à cette
histoire est d'être prévisible, j'ai immédiatement deviné la
chute de l'histoire. La troisième partie, parle des traditions et
coutumes lors des mariages champêtres, j'ai trouvé cette partie de
trop j'aurais préféré que le livre se termine à la fin de
l'histoire principale. J'ai trouvé ces derniers chapitres trop en
longueur et pas indispensable. J'ai tout de même apprécié ce court
roman qui pourrait se comparer à un conte. C'est une lecture
agréable, une plume poétique et qui se lit très rapidement.
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